Portraits de Salvador

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Retratos de Salvador. Por Amanda Oliveira.

Projet “Portraits de Salvador” en l’honneur de la Journée nationale de la Conscience Noire

Retratos de Salvador. Por Edgar Azevedo.

Le photographe bahianais Edgar Azevedo, au style émotionnel, utilise ses yeux pour construire une nouvelle et positive représentation de la peau noire. Il est l’un des personnages du projet “Portraits de Salvador” en l’honneur de la “Journée Nationale de la Conscience Noire”, le 20 novembre. Edgar raconte son histoire dans la “Casa do Benin”, un musée qui renforce le lien entre Salvador et les racines africaines. Le lieu accueille également des expositions d’artistes bahianais inspirés par ce continent. Dans cette série, deux photographes parlent du processus de création, des constructions de récits et de la manière dont Salvador inspire leurs arts.

“Et plus je parle et plus je photographie, plus je me redécouvre et plus je me décolonise, plus je construis de nouveaux récits positifs”, explique Edgar Azevedo.

Casa do Benin

«Je parle des gens, de la foi, de la culture, de tout ce qui concerne la ville de Salvador. Parce que nous buvons directement à la source de l’ancestralité », dit Amanda Tropicana.

Retratos de Salvador. Por Amanda Oliveira.

Amanda Tropicana utilise la photographie pour raconter des histoires de Salvador, de ses habitants et de sa culture, nous faisant apprécier la poésie de la vie quotidienne. D’origine Carioca (Rio de Janeiro) vivant à Salvador depuis plus de 20 ans, Amanda est l’un des personnages du projet “Portraits de Salvador” en l’honneur de la “Journée Nationale de la Conscience Noire”, qui a pour cadre l’espace “Pierre Verger da Fotografia Baiana”. Le musée abrite une grande collection de photographes nés ou vivant à Bahia, et elle fait partie des noms sur cette liste de gens renommés. Voir nos photographes parler d’ancestralité, de la représentation des noirs et de l’influence de Salvador sur leur travail était passionnant.

https://www.salvadordabahia.com/experiencias/museudafotografiadabahia/

Le corps noir comme point central de sa poésie visuelle

Retratos de Salvador. Por Edgar Azevedo.

Edgar Azevedo et Amanda Oliveira ont de nombreux points communs. L’un d’eux est qu’ils mettent la personne noire comme protagoniste de leurs œuvres photographiques, en particulier dans des situations de tous les jours. Ils font ressortir la lueur intérieure de l’être humain photographié, montrant à quel point que ce qui est beau, c’est un sourire simple et sincère.

Edgar Azevedo est originaire de Salvador et photographie depuis l’âge de 12 ans. En plus d’être photographe, il est un activiste visuel et son travail est axé sur l’émotion humaine, essayant de montrer qui sont les personnes de couleurs noires à travers les yeux d’un homme noir. Son objectif principal est de montrer le regard de l’homme noir sur lui-même, d’une manière plus réelle et non pas dans une perspective sociologique blanche.

“Comprendre qu’il s’agit d’un gigantesque grenier culturel vous fait réaliser à quel point Salvador est magique et inspirante. Salvador est contagieuse “, déclare Edgar Azevedo.

Retratos de Salvador. Por Amanda Oliveira.

Amanda Tropicana est originaire de Rio, mais vit à Salvador depuis l’âge de neuf ans. Elle s’est découverte en tant que photographe «petit à petit», comme elle le dit si bien. Elle a commencé son parcours de photographe en 2005. Depuis lors, elle a participé à 25 expositions, parmi lesquelles: «The Fifth Annual Exposure Photography Award», au Musée du Louvre à Paris. Son travail est basé sur la culture et la religion afro-brésilienne à Bahia. Son objectif principal est de relier ces deux aspects aux communautés qui habitent le long de la côte de l’État de Bahia, comme dans l’une de ses recherches d’auteur sur les célébrations populaires pour l’orisha Yemanjá, une divinité africaine connue sous le nom de reine de la mer.

“Je crois en l’importance pour les Noirs de continuer à parler de leur propre histoire”, souligne Amanda.

Une sélection de musiques en l’honneur de la Journée nationale de la Conscience Noire. Pressez “play” et écoutez les portraits de la ville